Vendredi 18 octobre, la direction d'Aventis convoquait un Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire au siège de Croix-de-Berny (Antony 92), pour annoncer dans le détail son plan de suppression de 666 emplois, et la fermeture du centre de Romainville d'ici mi-2005. Pour le " centre de recherche de Paris " c'est : moins 487 emplois à Romainville ; moins 146 emplois à Vitry-Alfortville ; moins 33 emplois à Croix-de-Berny.

A l'appel des syndicats, ce même jour, 700 salariés des sites menacés se sont rassemblés et ont manifesté, envahissant la salle où se tenait le CCE. Puis ils ont bloqué la RN 20 pendant une heure et ils ont manifesté dans les locaux de la Croix-de-Berny, aux cris de " Licencions les licencieurs ! " Des délégations des sites de Saint-Genis-Laval (Rhône) et de Vertolaye (Puy-de-Dôme) étaient présentes.

Le CCE s'est prononcé pour la mise en oeuvre du droit d'alerte. Car vouloir fermer le centre de recherche de Romainville, externaliser les anti-infectieux et ne garder que le domaine de l'oncologie pour le centre de recherche de Vitry-Alfortville, c'est inadmissible !

Aventis fait des milliards de bénéfices, et qui ne cessent d'augmenter (plus 35 % pour le premier semestre 2002). Il faut interdire les licenciements dans cette entreprise qui fait des super-profits. D'autant que supprimer des emplois dans des centres de recherche sur des médicaments est particulièrement révoltant.

Seule la mobilisation du personnel pourra faire reculer Aventis dans ses plans destructeurs d'emplois.