Une association ayant obtenu de pouvoir consulter les résultats des tests effectués par les groupes de l'agro-alimentaire, Monsanto et Syngenta, concernant les risques sanitaires liés à quatre produits OGM, le gouvernement français a alors réclamé la modification du dispositif européen qui autorise la publication de telles informations relatives aux effets sur la santé.

Les dirigeants français se réclament d'un texte qui défend la confidentialité pour les informations "dont la divulgation pourrait nuire à la position concurrentielle" d'une entreprise. Or précisément, le problème réside non pas dans les recherches pour effectuer des modifications génétiques, qui peuvent apporter des progrès, mais bien dans leur orientation quand elle est dictée par la "position concurrentielle" et les besoins d'assurer les profits d'une entreprise semencière, fut-ce aux dépens de la sécurité alimentaire.

Avec les demandes du gouvernement français, c'est l'opacité assurée.