Semaine des retraités et personnes âgées : Une retraite correcte, c’est un droit18/10/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/10/une1994.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Semaine des retraités et personnes âgées : Une retraite correcte, c’est un droit

Comme tous les ans, le gouvernement et des organismes sociaux et charitables organisent une semaine de solidarité nationale avec les retraité-es et les personnes âgées, la «Semaine Bleue» du 16 au 21 octobre.

Dans les années cinquante, les ministères de la Santé l'appelaient «La semaine nationale des vieillards» et organisaient des quêtes sur la voie publique.

Aujourd'hui, le slogan du ministère des Affaires sociales est «Jeunes et vieux...Ensemble», les quêtes n'ont plus lieu, mais la solidarité gouvernementale avec les retraités n'existe toujours pas. Une grande partie des 13 millions de retraités vivent toujours dans la pauvreté. Sept millions d'entres eux touchent moins de 700 euros par mois et 900000 le minimum vieillesse de 620 euros. Six retraités sur dix ont des pensions inférieures à 900 euros mensuels, en particulier huit femmes retraitées sur dix! Et la perte de pouvoir d'achat de tous les retraités est de l'ordre de 1% par an depuis dix ans.

Par ailleurs, ce sont les retraités et les personnes âgées qui souffrent le plus de la dégradation et de la privatisation des services publics, en particulier en matière de santé: fermeture des centres de santé de proximité et des services de gériatrie dans les hôpitaux, manque de maisons de retraite et d'établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, ceux existants étant trop souvent à des prix inabordables.

Depuis plusieurs années, les retraités profitent de cette «Semaine Bleue» pour en faire une semaine de revendications. Plusieurs manifestations ont eu lieu ou sont prévues dans les villes à l'appel des syndicats; notamment à Paris, le jeudi 19 octobre à 14h30 (métro: Sèvres-Babylone), demandant la revalorisation des pensions à 1500 euros minimum et leur indexation sur l'évolution des salaires, la prise en charge par la Sécurité sociale de tous les soins et l'abrogation de tous les forfaits hospitaliers.

Ce serait la moindre des choses.

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