La proportion de ménages qui bénéficient de l'APL est passée de 25,8% en 2000 à 23% en 2006. Des personnes isolées gagnant un peu plus que le smic et des familles avec deux enfants qui disposent d'un peu plus de deux smic en sont désormais exclues.

Le rapport sur «le mal-logement» de la Fondation Abbé-Pierre explique que, si les conditions d'attribution de l'APL n'avaient pas été restreintes, 600 000 ménages supplémentaires en bénéficieraient aujourd'hui.

Ainsi, alors que les difficultés pour trouver un logement augmentent, l'APL est distribuée de plus en plus chichement.