Lycée Lafayette - Clermont-Ferrand : Effet immédiat des restrictions budgétaires.22/02/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/02/une2012.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Lycée Lafayette - Clermont-Ferrand : Effet immédiat des restrictions budgétaires.

Le lycée technologique Lafayette de Clermont-Ferrand est particulièrement touché par les récentes annonces de restrictions budgétaires pour la rentrée 2007.

En effet, malgré un effectif d'environ 1100 élèves, pratiquement stable par rapport à la dernière rentrée, il est prévu sept suppressions de postes d'enseignants ; quatre classes sont touchées, dont une seconde et une première d'adaptation qui sont supprimées. En 2003, il y avait déjà eu six postes d'enseignants en moins pour une diminution de l'effectif de seulement 14 élèves...

Ces économies de postes sont faites, d'une part sur le dos des professeurs dont le temps de travail va augmenter sans compensation salariale suite au décret de Robien et, d'autre part, aux dépens des élèves avec une dégradation des conditions d'enseignement.

Il y a aujourd'hui neuf classes de seconde STI dont la majorité comptent 34 élèves. Le rectorat a décidé d'en supprimer une à la prochaine rentrée, en se basant sur ses prévisions de baisse des effectifs. Mais il est probable que la baisse ne sera pas aussi importante qu'annoncée et cela se traduira inévitablement par des classes encore plus chargées.

Le rectorat veut aussi supprimer la classe de première d'adaptation électrotechnique sous prétexte que l'effectif est un peu réduit cette année. Pourtant cette section, destinée à permettre aux élèves ayant un BEP de rejoindre un lycée technologique, est la seule qui existe dans l'académie. Sa disparition serait une chance de moins pour ces élèves de poursuivre leur scolarité au-delà du baccalauréat.

Les économies de postes passent encore par la diminution de la capacité d'accueil de plusieurs classes de BTS et la suppression de dédoublements de classes. Ces mesures choquent d'autant plus au lycée que le prétexte habituellement avancé est un prétendu manque de débouchés, alors que les élèves sortant de ces sections technologiques, lorsqu'ils obtiennent un BTS, ont plus de chance de trouver un travail que ceux ayant choisi d'autres filières.

Voilà la conséquence de la diminution du nombre de postes d'enseignants, notamment des classes technologiques qui " coûtent trop cher ", nous dit-on, compte tenu du matériel nécessaire et des travaux pratiques en classes dédoublées.

Les enseignants n'ont pas l'intention de laisser passer ce mauvais coup sans réaction.

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