En octobre 2011, 800 intérimaires avaient été recrutés, dans la perspective de la production d'une troisième version de la Yaris. La direction s'en était félicitée, à grand renfort d'articles de presse élogieux.

Cependant les ventes en Europe ne semblent pas à la hauteur des prévisions. Comment pourrait-il en être autrement, alors que tous les pays se sont engagés dans des plans d'austérité qui pèsent sur les travailleurs aux salaires modestes, acheteurs potentiels de ce type de voiture.

Maintenant Toyota s'apprête à se débarrasser, fin juin, d'au moins 500 de ces travailleurs intérimaires, plutôt que de prendre sur les profits actuels de l'entreprise et ceux qui ont été accumulés depuis des années.

Non seulement c'est injuste et inhumain -- comment ces travailleurs, souvent jeunes, feront-ils pour payer leur loyer et même se nourrir ? -- mais cela contribue à aggraver la crise et conduire vers une grave récession. Alors, non aux suppressions d'emplois ! Que les actionnaires, comme ceux de Toyota, prennent sur leurs profits pour payer les salaires !

Et si l'on va vers moins de production, eh bien que le travail soit partagé ! Cela ne pourra qu'être bénéfique pour la santé des ouvriers et des employés.