Collège Lakanal Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) : Enseignants en colère06/03/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/03/une2327.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Collège Lakanal Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) : Enseignants en colère

Les enseignants du collège Lakanal de Vitry sont mobilisés, suite à l'annonce d'une baisse des moyens pour la rentrée 2013 : une classe de sixième va ouvrir, mais toutes les heures nécessaires à l'ouverture de cette classe ne sont pas données. Il manque dix heures pour assurer tous les enseignements. Le rectorat impose donc de réduire, ou les heures de soutien aux élèves en difficulté, ou les heures d'enseignement en classes d'accueil (CLA), classes qui accueillent des élèves arrivant de l'étranger.

De plus, malgré cette ouverture de classe, le rectorat ne prévoit pas d'adulte supplémentaire à la rentrée, alors qu'il manque déjà cruellement du personnel, dans cet établissement qui accueille des élèves de milieu populaire. S'ajoutent à cela des problèmes de locaux exigus, vétustes et même délabrés par endroits.

Cette situation a provoqué la colère des enseignants. Une délégation s'est rendue au rectorat le 22 février pour réclamer les dix heures manquantes, au moins un surveillant et un conseiller principal d'éducation (CPE) supplémentaires à la rentrée, et une présence plus importante de l'assistante sociale, de l'infirmière et de la conseillère d'orientation-psychologue. Il n'en n'est rien sorti, juste du mépris envers les élèves et les enseignants, et des chiffres révoltants : il n'y aurait qu'un seul poste d'assistante sociale créé à la rentrée pour tout le Val-de-Marne, et seulement sept postes de CPE pour toute l'académie de Créteil !

En colère, les enseignants se sont mis en grève le 26 février et ont contacté les élus de la ville et du département pour les alerter de cette situation révoltante. La mobilisation doit continuer après les congés, avec une nouvelle audience demandée au rectorat et une journée de grève prévue le 21 mars. Malgré les vacances, le collège Lakanal n'a pas dit son dernier mot.

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