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Contre la politique de santé du gouvernement
La maternité des Lilas où ça ? Aux Lilas !
Le personnel de la maternité des Lilas, en Seine-Saint-Denis, mobilisé contre le refus de l'Agence régionale de santé (ARS) de reconstruire le bâtiment aux Lilas comme son directeur Claude Évin s'y était engagé en janvier 2012, était particulièrement dynamique dans le cortège. Il portait des pancartes dénonçant le gouvernement et la trahison de l'ARS et exigeant le respect des engagements pris. Le matin, le collectif de soutien avait symboliquement posé la première pierre de la maternité sur le terrain où elle devait être reconstruite.
À la fin de la manifestation, rendez-vous a été pris pour une nouvelle action, devant l'ARS cette fois. Mercredi 19 juin, un rassemblement est prévu à 15 heures pour appuyer la présidente du collectif de soutien à la maternité des Lilas, le médecin Marie-Laure Brival, qui sera reçue le lendemain par le cabinet de Claude Évin.
La mobilisation est d'autant plus nécessaire que le nouveau plan de l'ARS serait d'obliger la maternité des Lilas à s'adosser à un hôpital de Montreuil, une politique de regroupement que ce gouvernement, comme les précédents, essaie d'imposer partout dans le pays, en supprimant des services spécialisés, des maternités de proximité, voire des hôpitaux.
Ceux de Champagne-Ardenne
Des salariés de l'hôpital psychiatrique (Epsma) de Brienne-le-Château et de l'action sociale de Troyes ont rejoint à Paris des agents hospitaliers et des travailleurs sociaux du secteur social et médico-social de Champagne-Ardenne, du CHU de Reims et de l'hôpital de Vitry-le-François.
Les manifestants ont surtout fustigé l'attitude du gouvernement socialiste. Lorsque le PS était dans l'opposition, il dénonçait la marchandisation de la santé, la loi HPST. Aujourd'hui qu'il est au gouvernement, il continue d'imposer aux structures hospitalières des réductions de budget, le retour à l'équilibre financier justifiant des objectifs impossibles à tenir, sauf au détriment de l'accueil des malades et des conditions de travail des personnels.
Les travailleurs sociaux, eux, exprimaient leur hostilité envers la ministre Marisol Touraine, qui a accepté une « recommandation patronale » entérinant la fin de la convention collective de 1951, dont dépendent les collègues des CHRS et maisons de retraite, ce qui permet aux directions de dégrader fortement les conditions d'emploi et de travail.
S'être retrouvés en nombre dans une manifestation dynamique, voilà qui était bon pour le moral.