En bonne position des exilés figure la famille Peugeot, installée dans le canton de Vaud. Le journal précise qu'il n'y aurait qu'un seul membre de la famille Peugeot vivant en Suisse, à la tête d'une fortune estimée entre 1,6 et 2,5 milliards d'euros. Par rapport à l'année 2012, cela fait 570 millions d'euros supplémentaires. Rien que cet héritier suisse, dont on connaît juste la fortune mais pas le prénom, a gagné en un an cinq fois plus que ne doit rapporter le plan de compétitivité imposé par Varin aux 60 000 travailleurs du groupe PSA.

Selon Bilan, l'augmentation de la fortune de ce Peugeot vivant en Suisse est due à la remontée des actions du groupe qui ont doublé de valeur en un an et au fait que « le cours de la FFP s'est aussi envolé ces derniers mois ». La FFP est la holding des Peugeot par laquelle ils ont des participations non seulement dans PSA Peugeot-Citroën, mais également dans l'aéronautique (Zodiac), le petit électroménager (Seb), les maisons de retraite (Orpéa), les sondages d'opinion (Ipsos), le racket des automobilistes (autoroutes Sanef), le nettoyage industriel (Onet)...

Si un seul des 300 membres de la famille Peugeot qui sont porteurs de parts de la FFP a vu sa fortune augmenter de 570 millions, cela donne une idée de la fortune totale de cette famille bourgeoise ! Une famille qui paye grassement des PDG comme Philippe Varin pour faire des discours sur le « coût du travail », la « compétitivité » et la nécessité de « faire des efforts ».

Des mensonges grossiers comme le prouve l'augmentation continue, quelle que soit l'évolution des ventes de voitures et de leurs fortunes.