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Leur société
Rafles à Calais
La préfète du Nord-Pas-de-Calais a ordonné des rafles de réfugiés. 54 personnes au moins le 18 juin et une trentaine du 20 au 27 juin ont été dispersées dans des centres de rétention à travers le pays. Certaines ont été libérées par le juge des libertés et de la détention, pour d’autres la préfète n’a pas prolongé la rétention au-delà de cinq jours, ce qui évite le passage devant ce juge.
Pour des exilés originaires d’Afghanistan et du Soudan, des places sur des vols pour Kaboul et Khartoum ont été réservées et des expulsions sont possibles, comme le dénonce le Groupe Information Rétention Calais, alors que, constate-t-il, « le président soudanais, Omar Al Bashir a pourtant été arrêté, il y a quelques jours encore en Afrique du Sud, dans le cadre d’un mandat de la Cour pénale internationale (CPI) qui le recherche depuis de nombreuses années pour crimes de guerre et génocide… À Kaboul, les morts et les attentats se succèdent, dont un récemment à l’aéroport ».
Le gouvernement français renvoie ces exilés vers la mort.