Un quotidien économique allemand a publié les résultats déjà connus d’une étude de 2014 attestant que la quasi-totalité de l’aide supposée à la Grèce est revenue dans les coffres de ses créanciers.

En effet 95 % des 220 milliards d’euros versés pour « sauver » la Grèce ont servi à payer les intérêts de la dette, à recapitaliser les banques grecques à hauteur de 37 milliards d’euros, à renflouer les banques allemandes et françaises en priorité. Le budget du pays n’en a gardé que 5 %.

Les Grecs, accusés de vivre aux crochets des contribuables des pays européens, ont payé tout cela de 25 % de chômeurs (50 % pour les jeunes), de la réduction catastrophique des salaires et des pensions de retraite, d’une misère grandissante poussant une partie de la population vers les soupes populaires et de la destruction des systèmes publics de santé et d’éducation. Les contribuables des autres pays, à qui on désignait les Grecs comme boucs émissaires, ont eux aussi payé pour leurs banques.

En 2014, il était déjà attesté que le prétendu sauvetage de la Grèce n’était qu’une monumentale escroquerie. Cela continue.