En déplacement à New York le 4 décembre, Emmanuel Macron a posé, comme d’autres, au candidat antisystème. Il s’est plaint que « l’establishment ait essayé de le tuer » par jalousie envers sa réussite, car selon lui « il y a deux tabous en France : on n’a pas le droit d’échouer, mais on n’a pas le droit de trop bien réussir non plus. C’est terrible. » On devine la souffrance de cet énarque, déjà ancien banquier d’affaires et ancien ministre à 38 ans...

S’adressant aux étudiants de l’université de Columbia, il a fait acte de contrition : « Depuis 2008, nous avons échoué à réglementer le capitalisme. Nous n’avons rien fait contre cette tendance selon laquelle le surcroît de croissance se double d’un surcroît d’inégalités », avant de s’en prendre verbalement, comme d’autres également, à la finance. Puis, une fois passé le temps des discours de campagne, Macron s’en est allé à un cocktail organisé pour que de riches Français installés à New York financent sa campagne

Pour tenter de vendre ses vieilles salades dans un emballage vaguement neuf, Macron a dû traverser l’Atlantique.