Plus généralement, le congrès a constaté combien la crise de l’économie capitaliste continue de peser sur la situation, tant intérieure qu’internationale. L’amplification de la financiarisation de l’économie et les menaces qu’elle recèle n’ont pas cessé d’augmenter depuis notre précédent congrès, qui s’était tenu en mars 2016. le risque de krach financier, plus grave encore que celui de 2008, reste d’actualité.

La crise exacerbe la guerre économique que se mènent les grands groupes industriels et financiers, une guerre économique qui entraîne des tensions politiques, voire militaires, aux quatre coins de la planète. Le développement du terrorisme d’un côté, l’afflux de millions de réfugiés condamnés à une migration forcée de l’autre, sont deux des conséquences des guerres et des tensions internationales et illustrent toute l’horreur et l’inhumanité de la domination impérialiste.

L’évolution générale de la vie politique est, à l’échelle de la planète, de plus en plus réactionnaire. Les interventions de nos camarades des groupes militant sur les mêmes bases dans d’autres pays l’ont illustré. Mais elles ont aussi mis en évidence que, de la Côte d’Ivoire aux États-Unis, de la Turquie à Haïti, en passant par l’Espagne, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, les Antilles et La Réunion, il est possible de s’adresser aux travailleurs au nom d’une politique de classe et des idées du communisme révolutionnaire.

Les délégués du congrès, après avoir adopté les textes d’orientation, ont procédé à l’élection du comité central, qui a ensuite désigné le comité exécutif.

Le prochain numéro de notre revue Lutte de classe publiera les textes d’orientation soumis au vote des délégués ainsi que des extraits des interventions de nos camarades.