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Politique
Les candidats de Lutte ouvrière : votez pour le camp des travailleurs !
Macron président, chacun a déjà pu voir que les attaques contre le monde du travail vont se poursuivre et même s’intensifier. Son refrain, libérer le travail, signifie en fait libérer l’exploitation et en conséquence doper les profits et… les chiffres du chômage.
Une opposition à cette politique antiouvrière est nécessaire, bien sûr. Mais les travailleurs ne la trouveront pas sur les bancs de l’Assemblée nationale, ni dans les rangs de la droite, qui peine à garder ses têtes d’affiche de la contagion Macron, ni dans ceux du PS, déconsidéré par sa politique et lui aussi miné par les fuites d’ex-ministres, ni dans ceux de la France insoumise et de son héros Mélenchon.
Les travailleurs pourront encore moins trouver une opposition qui défende leurs intérêts du côté du FN, rebaptisé ou non, leur pire ennemi : chercher à diviser la classe ouvrière, c’est seulement chercher à l’affaiblir. Opposer les chômeurs à ceux qui ont un emploi, ceux qui viennent de loin à ceux qui sont nés à proximité, les pauvres aux plus pauvres, c’est seulement donner plus de cartes aux riches, qui profitent de cette division.
L’opposition dont le monde du travail a besoin, c’est celle issue de ses propres rangs, dans les entreprises, dans les quartiers populaires. Car c’est seulement leur force collective qui pourra protéger les travailleurs des attaques renouvelées contre leurs conditions de vie et leur pouvoir d’achat.
C’est pour continuer à mettre en avant le programme de lutte de Nathalie Arthaud pendant la campagne des présidentielles que Lutte ouvrière présente des candidats dans 553 circonscriptions, soit toute la métropole, six dans l’île de La Réunion et, conjointement avec les militants du groupe antillais Combat ouvrier, quatre en Martinique et quatre en Guadeloupe. Ce sont 277 femmes et 276 hommes. Ouvriers, employés, personnel hospitalier, enseignants, agents de caisse, manutentionnaires, postiers, tous sont issus du monde du travail.
Voter pour elles, voter pour eux, ce sera affirmer à nouveau la nécessité d’interdire les licenciements et de répartir le travail entre tous, sans perte de salaire. Ce sera dire qu’il faudra augmenter les salaires et les pensions, et les indexer sur la hausse réelle du coût de la vie, imposer le contrôle des travailleurs sur les comptes des entreprises et des dirigeants des grands groupes capitalistes, consacrer l’argent public aux services publics utiles à la population.
Et ce sera affirmer que, pour imposer ces mesures de protection, le monde du travail ne pourra compter que sur sa mobilisation et ses armes de classe : les grèves et les manifestations.