Suppression de l’ISF : bonne affaire pour les riches, pas pour l’emploi02/10/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/10/2670.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Suppression de l’ISF : bonne affaire pour les riches, pas pour l’emploi

À peine arrivé à la présidence, Macron s’était empressé de tenir l’une de ses promesses de campagne en supprimant l’impôt sur la fortune. Ce cadeau à la bourgeoisie était remplacé par un impôt réduit sur la fortune immobilière.

La suppression de l’ISF a été ressentie comme une gifle dans les milieux populaires et, au plus fort des manifestations des gilets jaunes, beaucoup revendiquaient son rétablissement. Le gouvernement s’était alors engagé à « évaluer l’efficacité de la suppression de l’ISF pour stimuler l’investissement ». C’est chose faite, grâce aux 300 pages du rapport de France stratégie, un organisme rattaché au gouvernement.

Un long, très long rapport, qui conclut… qu’il est trop tôt pour se prononcer. Il suffit pourtant de regarder les dispositifs existants d’exonération fiscale des entreprises et du capital pour avoir une idée du résultat. Tout comme le CICE, création du gouvernement Hollande, désormais transformé en baisse permanente de cotisation, la suppression de l’ISF révèlera à coup sûr des résultats « faibles et incertains sur l’emploi ».

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