D’après le journal Le Monde, le Préfet de police de Paris Didier Lallement explique très simplement les nombreux cas de blessure à la tête ou de perte d’un œil par des manifestants touchés par des tirs de lanceurs de balles de défense, les LBD. D’après cet expert en balistique, le problème est que le projectile utilisé par la police va moins vite que le son. Lorsque les policiers tirent, d’après leur estimable chef, en évitant soigneusement de viser la tête, les manifestants entendant une détonation la baissent par réflexe. Ils prennent alors en plein visage le choc qui n’était destiné qu’à leur poitrine. La question serait donc le manque de formation… des manifestants

En revanche, voilà un préfet bien formé et qui en a sous la casquette !