CHU – Toulouse : le licenciement ne passe pas15/12/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/12/2785.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

CHU – Toulouse : le licenciement ne passe pas

À l’Hôpital des enfants de Toulouse, avec l’arrivée des infections hivernales, des lits sont fermés par manque de personnel.

Certains services ne tournent que grâce aux heures supplémentaires, ce qui peut se traduire par des semaines de 48 heures, avec des journées de 12 heures.

Dans ce contexte, la direction a décidé début novembre de radier de la fonction publique Élodie, infirmière depuis quatorze ans en pédiatrie, pour « abandon de poste », suite à la prolongation d’un arrêt maladie pour épuisement professionnel. Elle s’est alors retrouvée sans emploi et sans salaire !

Le 9 décembre, plusieurs dizaines d’hospitaliers ont manifesté pour réclamer des embauches et demander sa réintégration, pendant que le tribunal administratif examinait la suspension de son licenciement. Une pétition en ligne a également recueilli plus de 46 000 signatures. Finalement, le 13 décembre, le tribunal a demandé sa réintégration au CHU.

En cette période où le manque de personnel sévit encore plus fort, la direction voulait donner un avertissement à tous en s’attaquant aux plus fragiles, mais elle est tombée sur un os.

Dans les services d’urgence de la région, c’est le manque de médecins qui fait des ravages. Depuis le 1er décembre, les Urgences de l’hôpital de Moissac sont fermées la nuit et les patients doivent être transférés sur Montauban, où ce service est déjà engorgé.

C’est ce que Macron appelle n’avoir jamais « autant investi dans la santé »!

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