CAC 40 : les fruits de la guerre de classe27/11/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/11/P3-3_Cac_40_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C74%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Leur société

CAC 40 : les fruits de la guerre de classe

Illustration - les fruits de la guerre de classe

Les salaires des PDG des principales multinationales cotées à la bourse de Paris ont augmenté de 6 % sur un an. Ils ont touché en moyenne plus de 7 millions d’euros en un an, sans compter les actions, primes et autres parachutes dorés dont ils bénéficient.

Bernard Charlès, PDG de Dassault, arrive en tête avec 46,8 millions, en 2023, suivi de Carlos Tavarès, qui dirige Stellantis, avec 36,5 millions et Ilham Kadri, de Solvay, avec 23 millions. Par rapport à 2019, la hausse du salaire moyen des quarante PDG de la liste est de 37 % : pour eux, l’inflation est celle de la rémunération, pas des prix !

Mais si ces sommes sont considérables, il faut les rapporter à ce que touchent les actionnaires. L’an dernier, le montant moyen des dividendes distribués était de 1,7 milliard d’euros par entreprise du CAC 40, un record historique. C’est 240 fois plus que ce que gagnent les PDG, qui ne sont en réalité que de salariés de luxe.

La recette de cette poule aux œufs d’or, les travailleurs la connaissent bien : c’est la guerre sociale que ces actionnaires leur mènent. C’est l’intensification des cadences d’un côté et, de l’autre, les fermetures d’usines, le chômage et des régions entières sinistrées.

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