CAF – Metz : répression anti-syndicale18/09/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/09/P12-3_CAF_Metz_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C222%2C2362%2C1550_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

CAF – Metz : répression anti-syndicale

Jeudi 12 septembre, un rassemblement avait lieu devant la caisse d’allocations familiales (CAF) de Metz pour dénoncer la menace de licenciement de l’ex-secrétaire CGT du CSE. 70 personnes, dont 45 de ses collègues, s’y sont retrouvées.

Illustration - répression anti-syndicale

La direction a utilisé les désaccords internes au syndicat CGT pour obtenir le témoignage d’une déléguée démissionnaire et réaliser une enquête à charge, accusant l’ancienne secrétaire de harcèlement moral. Depuis deux ans et demi, celle-ci bataille contre ces accusations mensongères. Non seulement elle a obtenu le soutien des autres syndicats (FO, SUD, CFTC et CFE-CGC), mais elle s’appuie sur de nombreuses décisions allant dans son sens de l’inspection et du ministère du Travail.

En réalité, c’est la direction qui mène un véritable harcèlement juridique à l’encontre des militants combatifs. Déjà en 2021, elle s’était attaquée à la déléguée syndicale CGT qui avait dénoncé la politique de la CAF dans un reportage de l’émission Capital sur M6. Et elle est allée jusqu’à accuser l’ex-secrétaire du CSE de fraude pour avoir demandé le RSA suite à sa mise à pied avec suspension du salaire.

Dans les CAF, les directions se glorifient de défendre la qualité de vie au travail et la bienveillance des échanges entre collègues. En fait, elles veulent interdire à qui que ce soit d’exprimer la moindre colère. Et pourtant, il y a bien des raisons de le faire face aux conditions de travail, aux salaires insuffisants et à la manière dont les allocataires sont maltraités par l’administration.

Le rassemblement du 12 septembre devant la CAF de Metz était la meilleure réponse : quand un employé est visé, tous sont attaqués.

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