Centres d’appels Free : retour sur site réussi !11/12/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/12/P14-2_devant_Certicall_%C3%A0_Marseille_C_LO.jpg.420x236_q85_box-80%2C0%2C720%2C360_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Centres d’appels Free : retour sur site réussi !

Lundi 9 décembre, les travailleurs des trois centres d’appels d’Iliad ont fait grève. De nombreux téléconseillers de ces filiales de Free ont débrayé deux heures ou la journée.

Illustration - retour sur site réussi !

Entre 80 et 60 personnes se sont retrouvées au même moment devant chacun des centres : Centrappels à Paris, Equaline à Bordeaux et Certicall à Marseille.

La raison principale de la colère se trouve dans la décision brutale de supprimer totalement le télétravail. Alors que celui-ci avait été imposé au moment du Covid, la majorité des travailleurs avaient organisé leur vie en faisant deux jours de télétravail par semaine, pour pouvoir s’occuper des enfants ou d’un proche, ou aller habiter loin des sites.

Prétextant une cyberattaque, la direction d’Iliad a donné dix jours aux salariés pour s’organiser et a promis une prime unique de 500 euros brut pour faire face aux frais. Le retour sur le site a commencé par une mobilisation et une autre journée est déjà prévue en fin de semaine. Parce qu’au-delà du télétravail, les effectifs baissent constamment, mais pas les objectifs, ce que les travailleurs entendent dénoncer. La suppression du télétravail pourrait être une façon de faire que les salariés quittent l’entreprise, la charge de travail demeurant identique. En même temps, Iliad affiche des profits en hausse et se vante d’atteindre son objectif de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Par une sorte d’effet boomerang des décisions de la direction, le retour des travailleurs sur le site facilite leur organisation. Il leur permet de discuter tous ensemble des problèmes, et aussi de se rendre compte qu’ils sont une force. Reste à l’utiliser pour faire reculer la direction d’Iliad, riche à millions.

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