Claire Rocher, infirmière hospitalière à Dijon15/05/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/05/une_2911-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Européennes

Claire Rocher, infirmière hospitalière à Dijon

Je suis candidate sur la liste Lutte ouvrière. Quand j’ai débuté à l’hôpital, il y a plus de vingt ans, c’était par vocation, sans vraiment savoir ce que cela signifiait. Ce sont mes collègues qui me l’ont appris, car elles avaient une vraie volonté d’être au service des autres.

L’épisode du Covid nous l’a récemment rappelé, même si les soins aux malades sont aujourd’hui plus semblables au travail en usine qu’à celui d’un hôpital, car celui-ci subit le diktat des financiers.

Il n’est pas question d’embaucher du personnel : les services d’urgence sont saturés par l’afflux de malades et, malgré cela, les fermetures de lits continuent ! Même la catastrophe du Covid ne les a pas arrêtées.

Aujourd’hui, l’hôpital est devenu une immense machinerie, qui broie les individus plus qu’il ne les soigne. Et, comme moi, la plupart des membres du personnel le déplorent. Je me bats pour que les êtres humains, malades ou non, soient plus importants que les profits. Être candidate sur la liste Lutte ouvrière fait partie de ce combat.

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