Le communisme : l’avenir de l’humanité11/09/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/09/binz.png.420x236_q85_box-27%2C0%2C4749%2C2656_crop_detail.png

Leur société

Le communisme : l’avenir de l’humanité

Les militants qui ont choisi le PCF, ont choisi un parti qui en principe se réfère au communisme. Il inscrit dans son programme l’objectif d’« une société sans classes, sans guerres, dépassant les États nationaux ; une société où domination, exploitation, discriminations et aliénations sont abolies ».

Illustration - l’avenir de l’humanité

Proclamer que l’avenir de l’humanité ne peut pas se résumer à cette société capitaliste barbare est important. Encore faut-il que la politique et les idées défendues au jour le jour correspondent à cette proclamation. Ce qui est loin d’être le cas pour le PCF.

Oui, édifier une société communiste est plus que jamais à l’ordre du jour. Le monde capitaliste s’enfonce dans la dévastation climatique, les crises, la misère et la barbarie pour toute l’humanité, et fait grandir les menaces de guerre. Les idées communistes sont les seules qui permettent de comprendre que ce sont les conséquences inévitables de la loi du profit et de la concurrence. C’est pourquoi le capitalisme n’est pas améliorable, pas réformable. Le dénoncer n’est pas suffisant, il faut le renverser.

Oui, pour changer le monde, il faut se débarrasser de l’exploitation et de la domination de classe. Il faut remplacer l’actuel moteur des décisions économiques, le profit, par la coopération pour satisfaire les besoins de l’humanité. Cela ne peut passer que par l’expropriation de la bourgeoisie. Qui pourrait la mener à bien sinon le prolétariat, plus nombreux que jamais et qui crée toutes les richesses ? Comment imaginer ôter le pouvoir aux actionnaires des multinationales en restant dans le cadre légal du système dont la bourgeoisie tient tous les fils ? Il n’y a pas de solution réformiste, législative, qui passerait par les institutions actuelles. Seule une révolution ouvrière qui se donne les moyens d’arracher le pouvoir à la bourgeoisie, de détruire l’État tel qu’il est, pourra y réussir, comme l’a tenté la classe ouvrière russe en 1917. Cette perspective n’a de sens qu’à l’échelle du système capitaliste, c’est-à-dire à l’échelle mondiale, qui est aussi celle de la classe ouvrière.

Cette perspective est non seulement une nécessité face à l’impasse dramatique et au risque de déchéance où se trouve aujourd’hui l’humanité mais elle est en fait facilitée par les progrès techniques et scientifiques. Utilisés à d’autres fins que le profit individuel, les moyens de production, de recensement et de distribution permettraient de planifier l’économie mondiale, de satisfaire les besoins élémentaires tout en respectant la planète.

Il faut donner au communisme son vrai sens : l’avenir appartient à ceux qui veulent changer le monde, renverser le vieil ordre social, pas à ceux qui s’y sont intégrés et rêvent de postes gouvernementaux.

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