Samedi 21 décembre, le réacteur EPR de Flamanville a été raccordé au réseau électrique… avec douze ans de retard. Macron a salué ce modèle « d’écologie à la française » qui produit « une énergie bas carbone ». La facture, elle, est loin d’être basse puisqu’elle s’élève à 19 milliards d’euros, six fois plus que le montant estimé au départ.

Les retards accumulés sont dus à une foule de manquements liés en particulier au fait que des sous-traitants sont intervenus en cascade dans la construction, sans la coordination des compétences nécessaires, avec tous les dangers que cela implique pour les travailleurs employés et pour la population alentour.

Ce feuilleton poussif et peu rassurant aura cependant fait des heureux : les entreprises du BTP petites et grandes qui ont fait leur beurre des milliards d’argent public déversés dans l’EPR.