Grandes fortunes : les parasites prolifèrent24/07/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/07/une_2921-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C3%2C1281%2C1663_crop_detail.jpg

Leur société

Grandes fortunes : les parasites prolifèrent

Comme chaque année, le magazine Challenges publie son classement des 500 premières fortunes professionnelles de France, qui permet de lever un coin du voile sur la très grande bourgeoisie française.

Dans le top 10 du classement, on trouve essentiellement les grands groupes du luxe – LVMH, Hermès, Chanel, L’Oréal, Kering –, ainsi que le transporteur CMA-CGM, le groupe Mulliez, propriétaire notamment des enseignes de distribution Auchan, Leroy Merlin, Décathlon, l’avionneur Dassault, sans compter Xavier Niel et son empire dans les télécoms, ou Emmanuel Besnier, patron du géant de l’agroalimentaire Lactalis. Si la richesse cumulée par les 500 plus grandes fortunes a encore augmenté cette année pour atteindre 1 200 milliards d’euros, plus de la moitié de celle-ci se trouve dans les coffres-forts des dix premiers.

Le magazine expose les stratégies de ces familles richissimes, comme Arnault, Dassault ou Hermès, pour transmettre leur patrimoine à leurs enfants, qui, après avoir fréquenté les plus prestigieuses écoles, se retrouvent propulsés dans une branche du groupe familial. Pour ces héritiers, pas besoin de savoir rédiger un cv, d’envoyer des centaines de lettres de motivation ou de passer des entretiens d’embauche.

Ces fortunes indécentes s’étalent à longueur de pages dans le magazine, car ces très riches ne savent visiblement pas quoi faire d’autant d’argent. On peut ainsi voir des voitures de luxe à 3,8 millions d’euros, celles avec 440 diamants incrustés dans les phares, des annonces immobilières de châteaux et autres villas luxueuses, des bijoux d’exception avec des rubis, émeraudes, diamants roses ou bleus, vendus entre 3 et 65 millions d’euros lors d’enchères prestigieuses, des haras huppés et des pur-sang très coûteux.

Dans le système capitaliste de plus en plus pourrissant, l’activité de centaines de millions de personnes à l’échelle de la planète aboutit à entretenir le parasitisme d’une minorité d’ultra-riches, qui se sont donnés la peine de naître et rien de plus !

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