Hôtels Première classe et Campanile – Suresnes : la grève continue !09/10/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/10/une_2932-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôtels Première classe et Campanile – Suresnes : la grève continue !

Plus de cinquante jours se sont écoulés depuis que seize travailleuses se sont mises en grève dans les hôtels Première Classe et Campanile de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine.

La détermination est intacte malgré les embûches, les intimidations de la direction et de la police. Au départ, il s’agissait de s’opposer au licenciement d’une travailleuse, rentrée du Mali en retard suite à une perte de papiers d’identité. La direction avait appelé la police pour faire sortir la femme de ménage qui travaillait là depuis onze ans ! La grève a démarré le 18 août pour exiger sa réintégration et des augmentations de salaire, car le mépris, ça suffit ! Tous les jours sauf les dimanches, les grévistes s’installent devant les deux hôtels avec banderoles, drapeaux, sifflets, tambours africains et sono.

Mardi 1er octobre, à la manifestation intersyndicale, ces travailleuses sont venues à Paris et ont animé le cortège des Hauts-de-Seine de la CGT aux cris de : « Augmentez les salaires, pas les actionnaires » et leur présence a été remarquée. D’autres travailleurs et des sections syndicales et des unions locales les soutiennent. La direction ne semble pas apprécier cela et, samedi 5 octobre, elle a fait intervenir la police de Rueil. Deux grévistes ont été placées en garde à vue toute la journée pour une prétendue « agression sonore ». La direction interdit aux grévistes l’accès aux toilettes et aux locaux syndicaux. Il en faut plus pour entamer leur détermination.

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