Nos lecteurs écrivent : Starbucks côté employés11/09/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/09/une_2928-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Nos lecteurs écrivent : Starbucks côté employés

Les actionnaires de Starbucks ont su se débusquer un serviteur en or en la personne de Brian Niccol, qui vient d’être nommé directeur général. Ses avantages comprennent, outre sa rémunération à 113 millions de dollars par an, l’utilisation du jet privé de l’entreprise, pour ses allers-retours entre son domicile et le siège de l’entreprise situé à quelque 1 600 kilomètres.

Pour nous, salariés de Starbucks, en revanche pas de dérogation à l’écologie. Depuis la loi anti-gaspillage interdisant la vaisselle à usage unique dans les fast-foods, la charge de travail a considérablement augmenté mais aucune embauche n’a été faite pour compenser. Ainsi, nous passons nos journées à faire la plonge entre deux clients, à servir des boissons dans des verres qui n’ont pas eu le temps de refroidir au sortir du lave-vaisselle et qui nous explosent parfois entre les mains.

À Starbucks comme ailleurs, les capitalistes nous feront payer toute évolution, aussi nécessaire soit-elle, pour que ça ne touche pas à leurs profits.

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