Il s’agit du second bombardement israélien après plusieurs mois de cessez-le-feu au Liban.

« La frappe a visé un terroriste du Hezbollah qui a dirigé des opérationnels du Hamas et les a assistés dans la planification d’une attaque terroriste » a déclaré l’armée israélienne. L’État israélien justifie une fois de plus ces bombardements par la nécessité de garantir sa sécurité face au Hezbollah. La population chiite, la plus pauvre, qui habite les quartiers sud de Beyrouth, est plus particulièrement visée pour son soutien supposé au Hezbollah. Elle ne peut que craindre d’être de nouveau plongée dans la guerre, comme il y a quelques mois où des milliers de civils ont été tués ou blessés et plus d’un million de Libanais poussés à l’exode.

La situation de la population libanaise est de plus en plus catastrophique, car aux conséquences de l’effondrement économique de l’année 2019 et de l’explosion du port de Beyrouth en 2020, qui l’ont fait sombrer dans la pauvreté, s’ajoutent celles des incursions de l’armée israélienne et les bombardements de son aviation.

Ce ne sont certes pas les différents appels à respecter le cessez- le-feu, dont celui de Macron, qui vont freiner Netanyahou. Fort du soutien de Trump, l’État israélien se livre à une politique terroriste à grande échelle prenant pour cible les populations du Liban, de Syrie, et toujours de Gaza.