Le 7 octobre la justice française doit statuer, une fois de plus, sur le cas de Georges Ibrahim Abdallah.

Militant communiste des Fractions armées révolutionnaires libanaises dans les années 1970, combattant de la cause palestinienne, il a été arrêté en France le 24 octobre 1984 et croupit depuis en prison. Condamné à perpétuité pour « complicité » dans l’exécution d’un responsable des services israéliens et d’un attaché militaire américain, il est pourtant libérable depuis 1999, après 15 ans de peine de sûreté. Mais l’État français, sous divers gouvernements, a jusqu’à aujourd’hui refusé de le libérer.

L’impérialisme, français comme américain, a la mémoire longue et tient à exercer jusqu’au bout sa vengeance contre ceux qui le combattent. En quarante ans de détention, Georges Ibrahim Abdallah n’a pas plié, ne s’est pas renié. Il doit être libéré !