Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah18/12/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/12/une_2942-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans le monde

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah

Le 15 novembre, la cour d’application des peines de Paris avait répondu positivement à la onzième demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah, à condition qu’il quitte le territoire.

Mais, le soir même, le parquet national antiterroriste avait suspendu cette décision. Il devait rendre son verdict le 19 décembre.

Cela fait quarante ans que Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné, condamné sans preuve pour les meutres d’un attaché militaire américain et d’un diplomate israélien. Ses convictions communistes, qu’il n’a jamais reniées, son engagement dans la défense de la cause des Palestiniens, victimes des attaques et des crimes commis par l’État d’Israël, ont suffi à la justice française pour voir en lui un terroriste et lui infliger une peine de prison démesurée. Cependant, il est libérable depuis 1999, mais il a été maintenu en détention, notamment du fait des pressions américaine et israélienne. Jusqu’à présent, le parquet antiterroriste s’est à chaque fois opposé à sa libération.

Les groupes et les partis qui le soutiennent craignent, y compris si le parquet ne s’oppose pas à sa libération le 19 décembre, qu’il y ait de nouvelles entraves à sa mise en liberté.

Des manifestations ont déjà eu lieu dans diverses villes pour exiger que sa libération, toujours incertaine à l’heure actuelle, soit effective et qu’il puisse retourner au Liban, son pays d’origine.

À Paris, la manifestation partira le samedi 21 décembre à 14 heures de Barbès-Rochechouart.

Partager