S’il s’avère qu’un patient a besoin d’un arrêt supérieur à cette durée, il devra revenir voir le même médecin, qui pourra le renouveler pour deux mois et déroger au plafond en le justifiant sur une prescription.

Comme l’a affirmé très justement une députée du PS, « en zone sous-dotée en médecins, une personne malade retournera au travail faute d’avoir pu trouver un nouveau rendez-vous chez le médecin pour prolonger son arrêt ». Mais alors, pourquoi les députés du PS ont-ils voté cette mesure, qui fait partie du projet de budget 2026 sur la Sécurité sociale ?

La prétendue « victoire » dont les députés PS se revendiquent pour agir ainsi est d’avoir fait reculer le projet du gouvernement… de 15 jours. Car initialement celui-ci voulait que le premier arrêt ne dépasse pas deux semaines. Ce sont de telles miettes que le gouvernement utilise pour amadouer les députés du PS et obtenir d’eux qu’ils votent son budget. Les malades apprécieront.