Les enseignants s’étaient déjà mobilisés l’an passé, exigeant que les seuils de 30 et 35 ne soient plus dépassés à partir de la rentrée 2024, et s’étaient très majoritairement engagés à ne pas assurer la rentrée si ce n’était pas le cas.

Lors de la pré-rentrée, la direction a particulièrement insisté sur une situation bien meilleure que les années précédentes. Cependant, il restait des groupes et des classes trop chargés. De plus, une conséquence de la limitation des effectifs au collège est que l’inclusion des élèves non francophones dans les classes ne sera plus garantie. Devant ce constat, une grande partie des professeurs a voté la grève le jour de la rentrée, à la fois pour rappeler que leurs conditions de travail ne sont pas négociables et pour soutenir leur collègue chargée des non- francophones, victime collatérale des décisions prises sans même qu’elle en ait été avisée.

L’entretien avec la direction n’a permis que des avancées mineures, mais le constat que les actions peuvent peser sur les décisions du rectorat et la fierté d’avoir su réagir collectivement ont remonté le moral de tous.