Avec son nouveau livre, Pour le succès des armes de la France, il passe ainsi en boucle dans les médias et a même été invité au journal télévisé de 20 heures sur France 2. À chaque fois, il ressasse le même discours pour se plaindre du manque de moyens pour la guerre. Sur le prochain budget militaire de 57 milliards d’euros, pourtant en hausse de plus de 10 %, il a déclaré : « Nous ne sommes pas dans cette augmentation majeure qu’il faudrait faire. »

Comme tout boucher de guerre, de Villiers sait que, pour réussir à envoyer la jeunesse se faire massacrer au combat, il faut mettre la population en condition. C’est pourquoi il insiste autant sur la « préparation morale à la guerre ». Là-dessus, il est intarissable : « Il faut réapprendre aux petits Français à aimer leur pays. Comment voulez-vous vous battre pour votre pays s’ils ne l’aiment pas... Il faut retrouver l’amour du pays, l’amour du drapeau, la terre des pères, la patrie », etc.

Évidemment, il ne va pas expliquer qu’il faudrait se battre pour la soif de profits des puissances impérialistes, à commencer par la France, pour que les capitalistes français aient plus de terres rares, d’uranium et de pétrole et pour qu’ils volent plus de parts de marché aux capitalistes étrangers. Mais c’est quand même bien de cela qu’il s’agit.