Mardi 26 novembre, Nathalie Arthaud s’est rendue devant l’usine de Cholet, en déclarant notamment :

« Je partage votre colère (…). Je sais que votre lutte a commencé il y a trois semaines, je sais que c’est stressant et épuisant. Mais votre lutte, elle ne fait que commencer. Vous êtes engagés non dans un sprint mais dans un marathon ! Parce qu’il faut du temps pour rassembler ses forces, pour convaincre tout le monde de se battre, pour s’organiser et trouver les bons moyens de faire pression. Il faut du temps pour aller chercher du soutien du seul côté où vous pourrez le trouver : du côté des travailleurs du groupe et de l’ensemble des travailleurs de ce pays confrontés à la même menace. Les politiciens parlent tous de la nécessité de réindustrialiser, mais pas un ne parle d’interdire à Michelin de fermer ! Ce que le gouvernement et les députés ne veulent pas faire, eh bien, c’est à nous tous de l’imposer par nos luttes. Alors je vous souhaite du courage et de la force. »