Présidente et ambassadrice de l’impérialisme25/12/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/12/une_2943-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans le monde

Présidente et ambassadrice de l’impérialisme

La présidente géorgienne Zourabichvili, que les médias présentent ici comme un drapeau de la démocratie, a derrière elle une longue carrière de diplomate de haut niveau au service des intérêts impérialistes.

En 2003, Chirac l’avait faite ambassadrice en Géorgie. L’année suivante, lui et Villepin autorisèrent le président Saakachvili à profiter du fait qu’elle a la double nationalité française et géorgienne pour la nommer… ministre des Affaires étrangères de ce pays. C’est ce qui s’appelle placer ses pions !

Née en France dans une famille de bourgeois géorgiens exilés après la révolution russe de 1917, pour certains réactionnaires, voire proches des nazis, Salomé Zourabichvili a exercé ses talents de diplomate un peu partout dans le monde, aux États-Unis entre autres, où elle avait tissé des liens avec Brzezinski, l’influent conseiller « guerre froide » de plusieurs présidents américains. Son CV indique aussi qu’elle se trouvait à l’ambassade de France à N’Djaména, fin 1990, lors du coup d’État d’Idriss Déby, que Paris avait soutenu.

La dame a donc été à bonne école, et pour représenter les intérêts de l’impérialisme en Géorgie, et pour y dispenser des leçons de « démocratie ».

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