Il serait question d’augmenter le taux de CSG à 9,2 % (le taux plein étant à 8,30 % à l’heure actuelle). Il est également question dans ce rapport de la suppression de l’abattement fiscal de 10 % des pensions dont bénéficient tous les retraités. Les plus aisés seraient visés. Mais ce qu’entend par là le CPO, on ne le sait pas, et il y a de quoi s’inquiéter à un moment où la campagne prétendant que les retraités vivent mieux que les actifs bat son plein. Les autres pistes envisagées sont la suppression du crédit d’impôt lié à l’emploi d’un salarié à domicile qui pourrait être ramené à 40 %, pour l’instant hors dépendance, la suppression de la réduction d’impôt pour les dons aux associations ou encore de l’exonération d’impôts sur certains compléments de salaires.

Comme à chaque rapport de ce genre, il s’agit de tenter de faire avaler aux travailleurs les sacrifices futurs en les présentant comme inéluctables, et de distiller le poison de la division, salariés contre retraités soi-disant mieux lotis, couples avec enfants contre célibataires, et on en passe. Mais nombre de travailleurs ne sont pas dupes de ces manœuvres. C’est le grand patronat qu’il faut faire payer, et lui seul, et pas les travailleurs qui, eux, produisent toutes les richesses.