Région Normandie : l’apprentissage de l’exploitation11/12/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/12/une_2941-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Région Normandie : l’apprentissage de l’exploitation

En Normandie, près de 50 000 des 242 000 travailleurs des très petites entreprises (TPE), comptant moins de onze salariés, sont en contrat d’apprentissage. Soit un sur cinq, une proportion trois fois plus élevée que la moyenne nationale.

S’ils ont entre 16 et 17 ans, ces jeunes ne touchent que 486 euros par mois, et 760 euros jusqu’à leurs 18 ans, et leurs 6 000 euros de salaire de la première année ne viennent pas de leur patron mais de l’argent public. De plus, même si la société leur accorde le droit de se faire exploiter, ces apprentis, lorsqu’ils n’ont pas 18 ans, ne peuvent ni voter ni être candidats lors d’élections politiques, à l’égal d’ailleurs des travailleurs étrangers.

Si le nombre de ces contrats d’apprentissage a été multiplié par trois en vingt ans dans l’ensemble du pays, c’est aussi que l’État a procédé à une forme de démantèlement des lycées professionnels, qui ont, eux, vu le nombre d’élèves diminuer de 100 000 dans la même période.

Ces économies et ces attaques sont payées par la jeunesse ouvrière, en Normandie et ailleurs !

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