RER A – Île-de-France : la grande pagaille11/12/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/12/une_2941-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

RER A – Île-de-France : la grande pagaille

Lundi 9 décembre, le RER A a été paralysé toute la journée sur le tronçon central parisien (Nation-Étoile) après la rupture d’une caténaire.

À la coupure immédiate du courant électrique s’est ajoutée une inondation, la chute de la caténaire ayant endommagé une canalisation d’eau.

Les passagers de la rame arrêtée sous un tunnel ont dû être évacués avant que les réparations ne commencent. Dans des couloirs bondés où selon les commentaires des voyageurs « on avançait au compte-gouttes », certains peinaient à trouver la sortie, protestant contre l’impossibilité d’emprunter un ascenseur faute de courant, se tassant sur les quais d’une autre ligne déjà bien occupés par les usagers habituels.

Ce n’est pas la première pagaille sur cette ligne qui traverse Paris et ses banlieues d’est en ouest, et transporte 1,3 million de voyageurs chaque jour. Même moins longues, des pannes se sont produites en juillet et en août derniers, également attribuées à des problèmes d’alimentation électrique.

« Prenez les transports en commun », clament les publicités gouvernementales. Mais rallongés par tronçons, surpeuplés, les réseaux de transport vieillissent mal ; le personnel manque gravement pour l’entretien régulier ; et les nouvelles lignes promises pour relier les banlieues ouvriront à une date… indéterminée.

Mais ce lundi-là, coincés aux heures de pointe dans un wagon ou dans les couloirs, les usagers ont eu tout le temps d’utiliser les réseaux sociaux pour protester comme l’un d’eux : « C’est inadmissible d’avoir un réseau aussi fragile ! On paie de plus en plus cher pour un service toujours plus dégradé. Il faut que ça change ! »

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