La direction de la Régie des Transports Marseillais (RTM) a fait sa publicité dans la presse sur l’augmentation de l’offre de transports pendant les Jeux. Pour les bus, il s’agissait d’une augmentation de la fréquence sur les deux lignes desservant la marina des compétitions de voile. Pour une de ces lignes, la RTM a loué un bus à impériale (pour « un prix conséquent » selon la présidente de la RTM) pour tout l’été. Selon elle, il s’agit « d’en mettre plein la vue aux passagers. » Cela n’a pas empêché que les bus de ces lignes soient souvent bondés.

Sur les presque 70 autres lignes de bus de Marseille, c’était le chaos habituel, notamment sur les lignes du dépôt d’Arenc desservant les quartiers populaires du nord de la ville. Depuis des années, les embauches de chauffeurs et de mécanos sont en nombre insuffisant. Par conséquent, des services de bus sont souvent supprimés faute de chauffeurs ou de bus. Il n’y en a plus assez en état de rouler, et ceux qui roulent doivent souvent rentrer au garage en milieu de vacation pour une avarie : porte qui ne ferme plus, climatisation ou feux défectueux, fuite d’huile ou de liquide de refroidissement, etc.

Dans mes quartiers concernés, on est loin des caméras et de la marina des Jeux Olympiques.