Sanofi – Maisons-Alfort : la colère22/10/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/10/P15-1_Manifestation_C_LO.jpg.420x236_q85_box-5%2C0%2C796%2C444_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Sanofi – Maisons-Alfort : la colère

Vendredi 17 octobre avait lieu au siège de Sanofi, à Gentilly dans le Val-de-Marne, une nouvelle rencontre sur les conditions du transfert des salariés de Maisons-Alfort au repreneur du site, Adragos. Beaucoup de travailleurs avaient fait le déplacement.

Illustration - la colère

À l’annonce des dernières propositions de la direction, qui n’offre aucune garantie et ne propose que des sommes dérisoires pour indemniser le personnel, la colère s’est fait entendre et la belle façade vitrée du site direction de Sanofi a reçu quelques œufs et autres décorations. Le sentiment était « Ras le bol du mépris, ras le bol du cynisme » de ces patrons qui brassent des milliards de bénéfices et veulent se débarrasser à moindre coût des travailleurs.

Alors que le groupe Sanofi bénéficie de subventions de l’État pour la recherche et de multiples autres aides, comme tous les autres grands groupes capitalistes il supprime en permanence des emplois.

À Maisons-Alfort, 600 emplois sont menacés par la vente du site, Sanofi estimant que la production du Lovenox, qui y est assurée, n’est plus assez rentable.

Le sous-traitant Adragos s’est engagé à « maintenir l’emploi pendant trois ans, le temps de trouver de nouveaux contrats et débouchés ». Les travailleurs ne sont pas dupes. Si, comme le prétend la direction, l’activité du site était garantie, pourquoi s’en débarrasse-t-elle, sinon pour sous-traiter à Adragos un futur plan de licenciements à moindre coût ?

Depuis début juillet, les syndicats sont présents à un piquet devant le site, et la production est quasiment à l’arrêt, les travailleurs n’étant guère motivés pour l’assurer dans ces conditions.

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