Sous prétexte de « façonner un avenir plus vert » et de recherches pour des technologies utiles aux énergies renouvelables, la BEI, banque européenne d’investissement, a choisi de financer le groupe suédois SKF à hauteur de 430 millions d’euros sur dix ans. Un montant record pour une entreprise très profitable.

Sous prétexte d’atteindre la « neutralité carbone » d’ici 2050, l’argent public va ainsi alimenter cette multinationale spécialisée dans les roulements à billes, les techniques de lubrification et les joints d’étanchéité, à un taux très préférentiel.

Les travailleurs de Saint-Cyr-sur-Loire, prenant connaissance de cette information, pourront faire le parallèle avec les taux d’intérêt bien plus élevés qui leur seront imposés, quelle que soit la banque, quand ils devront emprunter de l’argent pour acheter la voiture leur permettant de venir travailler à l’usine en 2×8 ou de nuit.

Les banques, privées ou publiques, servent les capitalistes comme ceux du groupe SKF, et font les poches des travailleurs.