SNCF-RER ligne C : la direction sanctionne à tout va !11/12/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/12/une_2941-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF-RER ligne C : la direction sanctionne à tout va !

Comme un peu partout sur le territoire, la direction de l’Établissement de production Ligne C du RER (ce qui concerne en région parisienne les sites des Ardoines et de la gare d’Austerlitz) multiplie les conseils de discipline, véritables tribunaux à charge.

Les jours de mise à pied ou des « descentes de machine » (c’est-à- dire des suspensions de l’autorisation de conduite), voire des licenciements, y sont prononcés à répétition. La moindre faute, le moindre écart, et on est bon pour une sanction. Ce sont « les garanties disciplinaires », selon les mots de la direction.

Pour arriver à leurs fins, les dirigeants déclenchent des dépistages d’alcoolémie ou des prises d’échantillons salivaires sous prétexte de dépister d’éventuelles prises de drogue. Ainsi, dernièrement, en gare d’Austerlitz, un incident lors d’une manœuvre d’une rame a déclenché une vague de dépistages à grande échelle sur les chantiers de manœuvre et chez les agents de conduite de la ligne C.

Les cadres se transforment ainsi en véritables agents de la brigade des stups, réalisant des coups de filet avant embauche ! Ensuite, la machine répressive se met en route. Depuis, cela s’est traduit par un licenciement, des jours de mise à pied et des mutations disciplinaires.

Il serait temps de considérer les travailleurs comme tels et non comme des délinquants ou des pochtrons !

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