Conscients que la direction cherche à se débarrasser d’un militant syndical combatif, les cheminots ont envahi le bâtiment de la direction régionale pour accompagner leur collègue jusqu’à la salle où se déroulait son conseil de discipline. Ils ont attendu à l’intérieur jusqu’à la fin, scandant des slogans de soutien, pour montrer qu’il n’était pas seul face à ce tribunal de la direction. Au bout de quatre heures, c’est sans surprise que la direction a voté pour le licenciement et les délégués contre, à trois voix contre trois. Rien n’est encore définitif, mais cette attaque prouve qu’on ne peut rien attendre de la direction de la SNCF.

Comme tous les patrons, elle veut faire baisser la tête à tous ceux qui se battent et s’opposent à sa politique. Elle imaginait pouvoir à nouveau tenir son conseil de discipline en catimini et dans le plus grand des silences, mais c’était sans compter sur la solidarité cheminote, et c’est raté !