Thales Alenia Space Cannes : non aux suppressions d’emplois !25/09/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/09/P13-2_Thales_Cannes_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C910%2C2362%2C2239_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thales Alenia Space Cannes : non aux suppressions d’emplois !

Thales Alenia Space conçoit et assemble des satellites, essentiellement de communication, et se répartit entre un site à Toulouse et un site à Cannes, qui emploie 2 000 personnes.

Illustration - non aux suppressions d’emplois !

Cela fait maintenant plusieurs mois que l’entreprise supprime des postes : 300 salariés ont déjà accepté un premier plan de départs. La direction a annoncé au printemps un deuxième plan qui prévoit 1 000 emplois de moins entre Toulouse et Cannes. Elle assure que tout le monde pourrait être recasé sur d’autres sites du groupe Thales en France et en Europe : Brest, Cholet, Turin, Rome, Belfast, etc.

L’entreprise tourne pourtant à plein. Dans bien des secteurs, la charge de travail a augmenté ces derniers temps et il y aurait des commandes jusqu’en 2026. En réalité, avec ce plan, Thales cherche à augmenter ses profits en réduisant les salaires et en faisant travailler davantage les salariés. Elle veut aussi en transférer plusieurs sur ses activités militaires qui sont en pleine croissance et ont des contrats encore plus rentables en perspective.

Mardi 17 septembre, la colère a éclaté. À l’appel des syndicats, plusieurs centaines de travailleurs se sont rassemblés pour partir en cortège en criant « Non aux suppressions d’emplois ! » L’orage et la pluie battante ont eu raison du défilé prévu dans la zone d’activité. Qu’à cela ne tienne, les salariés sont montés dans les bureaux de la direction pour se faire entendre des grands chefs réunis pour présenter le plan de suppression de postes.

Cela n’est qu’un début. Face à une direction rapace qui voudrait déplacer les salariés d’un bout à l’autre de l’Europe, ceux-ci ne sont pas prêts à se laisser faire.

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