Pas touche à Louise Michel !18/09/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/09/une_2929-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Pas touche à Louise Michel !

À partir du 23 septembre, les dix statues de femmes militantes qui avaient été montrées lors de la cérémonie d’ouverture des JO seront exposées à l’Assemblée nationale, pour deux semaines.

Les visiteurs pourront voir l’écrivaine Simone de Beauvoir, l’avocate du droit des femmes Gisèle Halimi, la révolutionnaire Olympe de Gouges, et même la militante ouvrière Louise Michel. Il fallait oser !

Cette dernière a consacré sa vie à combattre le second Empire d’abord, la république bourgeoise ensuite. Militante de premier plan de la Commune de Paris de 1871, la victoire des bourgeois la condamna à la déportation en Nouvelle-Calédonie, où elle dénonça l’oppression dont étaient victimes les Kanaks. Elle ne revint à Paris que pour reprendre le chemin de la prison, pour ses appels à la révolte, aux manifestations, avant de devoir finalement s’exiler à Londres.

Cette Assemblée nationale d’une république bourgeoise née de l’écrasement de la Commune n’a rien à voir avec la militante qu’était Louise Michel. Ceux qui veulent lui rendre réellement hommage reprendront son combat, celui, selon ses mots, de « ceux qui produisent tout et qui n’ont ni pain, ni abri. »

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