Valeo : “qui sème la misère, récolte la colère”11/09/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/09/Montage_2_banderoles.png.420x236_q85_box-544%2C44%2C915%2C253_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Valeo : “qui sème la misère, récolte la colère”

Le groupe Valeo a annoncé le 15 juillet vouloir se séparer de trois de ses sites en France, représentant plus de 1 000 salariés, alors que le groupe, qui compte parmi ses actionnaires la famille Dassault, est riche à milliards.

Illustration - “qui sème la misère, récolte la colère”

Les travailleurs des sites de la Suze-sur-Sarthe et de Saint- Quentin-Fallavier, en Isère, ont prévu de venir se rassembler à Paris devant le siège du groupe mardi 17 septembre. Ils ont déjà préparé leurs banderoles : « Bienvenue patron, on arrive le 17/09, prépare les croissants ! » ou « Qui sème la misère, récolte la colère ». Ils attendent le soutien d’autres sites, ceux d’Angers et d’Issoire notamment, sans compter les délégations de militants syndicaux d’autres entreprises qui ont prévu de s’y rendre. Nathalie Arthaud sera présente, comme le 25 juillet dernier, pour les soutenir.

75 travailleurs de Saint- Quentin-Fallavier vont monter en train. Pour remplir la liste des participants, les organisateurs, les syndicats CGT, SUD et CAT ont pu compter sur l’aide… de la DRH du groupe, venue sur le site pour tenter de calmer l’ambiance avant la montée. Mais lorsqu’il a été confirmé, devant les travailleurs réunis dans le self, que la production partait bien en Pologne et en Turquie, ce qui signifie la fermeture du site, la plupart des présents a quitté la réunion en colère. Ceux qui avaient encore quelques illusions réalisent ainsi que le groupe a bien prévu de fermer l’usine de Saint- Quentin. Ce mépris ressenti ne fait qu’augmenter la colère et l’idée qu’une lutte plus dure devra être menée fait son chemin.

Le rassemblement devant le siège social de Valeo sera l’occasion de montrer cette colère et de réclamer que ce grand groupe richissime paie pour les emplois supprimés : les travailleurs qui vont perdre le leur exigent un minimum de 150 000 à 200 000 euros par personne. Le rassemblement permettra également de se rencontrer et de créer des liens entre les travailleurs des différents sites, pour une lutte qui ne fait que commencer.

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