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Leur société
Vente d’armes : record pour les marchands de mort
Avec l’exportation d’armements français s’élevant à 18 milliards d’euros, « l’année 2024 a été la deuxième meilleure année de notre histoire », s’est félicité Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, annonçant aussi une année « prometteuse » pour 2025, vu la multiplication des guerres.
Arrive en tête des bénéficiaires de ces ventes record la famille Dassault, avec 12 avions de combat Rafale livrés fin août à la Serbie, et la confirmation par l’Indonésie de l’achat de 18 autres, suivie par Naval Group qui a aussi confirmé la vente de quatre sous-marins Barracuda aux Pays-Bas. À eux deux, ils cumulent 10 milliards d’euros, soit près de la moitié des recettes. Mais l’ensemble des entreprises liées à l’armement telles Thales, Safran, MBDA (un groupement d’industries de défense), EADS, et d’autres, peuvent aussi se frotter les mains. Quelle que soit l’entreprise, pour tous types d’armements, les carnets de commandes sont pleins : avions, hélicoptères, radars, canons, obus, frégates, drones, missiles, etc.
« Exporter nos armes est vital pour développer notre base industrielle […], notre balance commerciale et créer des emplois partout en France. » Tant que l’argent rentre dans les caisses de l’État et de ces marchands de mort, envoyer ces armes aux quatre coins du monde contre des peuples qui ne sont en rien responsables des conflits créés par la concurrence capitaliste, pour le ministre des Armées et ses pairs, ce serait donc « vital ».