Wauquiez, le retour24/07/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/07/une_2921-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C3%2C1281%2C1663_crop_detail.jpg

Leur société

Wauquiez, le retour

Lundi 23 juillet, Laurent Wauquiez, ex espoir de la droite chiraquienne, a fait son retour dans la vie politique nationale. Au nom des 47 députés rescapés de la droite, il a présenté un pacte législatif d’urgence et offert son soutien à un gouvernement qui mettrait en œuvre les mesures avancées.

Wauquiez préconise d’en finir avec « l’assistanat ». Cela ne concerne pas le flot permanent et ruineux allant des caisses publiques vers les coffres- forts des capitalistes, mais l’ensemble des mesures, de plus en plus chiches d’ailleurs, qui soulagent tant soit peu les victimes de la misère quotidienne. Et de donner quelques exemples : conditionner les aides sociales et médicales dont bénéficient les immigrés à un temps minimum de présence ; supprimer les aides, y compris les allocations familiales, aux familles comptant un délinquant, même mineur. Wauquiez préconise de plus d’arrêter l’immigration incontrôlée, de remettre en place les peines plancher, d’instaurer la présomption de légitime défense pour les policiers, toutes choses visant, dit-il, à restaurer l’autorité.

Aucune de ces mesures, purs morceaux de propagande réactionnaire et xénophobe, n’aurait d’autre effet que de pourrir un peu plus la vie des familles les plus démunies. Les économies ainsi réalisées sur les pauvres, y compris titulaires de la carte d’identité nationale, iraient évidemment grossir les services rendus au grand capital, mais le but de Wauquiez est d’abord politique.

Le dirigeant de DR, Droite Républicaine – le nouveau nom de LR – propose par-là « aux républicains y compris de gauche », une base pour gouverner et met en musique, avec sa grosse caisse, la partition proposée par Macron. Il s’agirait de mettre en place un gouvernement allant de la droite de la gauche à la droite tout court et grappillant éventuellement quelques lepenistes et autres, pour appliquer la politique constante de tous ses prédécesseurs : serrer la vis aux travailleurs pour engraisser le grand patronat.

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