À Lyon, l’interdiction des véhicules Crit’Air 3 dans les communes situées à l’intérieur du périphérique, en place depuis le 1^er janvier, préoccupe tous ceux ayant un véhicule ancien.

La voiture reste pourtant indispensable quand on travaille dans des zones industrielles lointaines, en horaires décalés, ou quand on habite dans une banlieue mal desservie par les transports, en particulier en soirée.

La pollution est un fléau mais ceux qui dirigent, à l’échelle de l’État ou des métropoles, refusent de s’en prendre aux problèmes de fond causés par les industriels de l’automobile qui ont vendu des millions de véhicules diesel avant de produire des voitures, électriques ou non, à des prix inabordables ; le tout-camion pour livrer les marchandises ; le manque de parkings-relais à l’entrée de la ZFE ; les transports en commun bondés et les TER défaillants ; les salaires trop bas qui ne permettent pas d’acheter un véhicule moins polluant.

Incapables de s’attaquer aux véritables responsables de la pollution, les dirigeants politiques préfèrent pourrir la vie des classes populaires.