Des lycées au service des actionnaires de Toyota

Un récent article de la Voix du Nord titrait « Les atouts du lycée Kastler s’appellent Toyota et formation chaudronnerie ». Une filière « pas toujours le premier choix des élèves, pourtant il est important de savoir que l’emploi au final y est quasiment garanti, avec à la clé un salaire conséquent. »

Et l’article détaillait que « Côté chaudronnerie, l’établissement vient de se doter de plusieurs machines performantes d’une valeur totale de 850 000 €, un investissement financé par le Conseil régional. » « Il concerne pour le moment soixante élèves dont dix de Kastler, formés par du personnel de Toyota et des enseignants. » Huit autres lycées sont concernés par des filières de recrutement pour Toyota.

Voilà comment le groupe Toyota, qui a accumulé près de 20 milliards d’euros de profits l’an dernier, met le Conseil régional et l’Education nationale à son service. C’est-à-dire que nos impôts (la TVA et taxes diverses) servent à gonfler un peu plus les profits d’une minorité d’actionnaires déjà super riches.

En fait la formation pour travailler sur les chaînes de Toyota devrait être faite par Toyota, et l’enseignement public devrait consacrer plus de moyens, plus d’enseignants notamment, à la formation générale des jeunes pour qu’ils puissent se reconvertir plus facilement au cours de leur vie. Surtout qu’à Toyota on ne reste pas longtemps en bonne santé.