SeaFrance : À bas la dictature du capital18/01/20122012Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

SeaFrance

À bas la dictature du capital

Comment faire marcher une compagnie de transport transmanche avec 300 travailleurs quand elle en comptait préalablement 880 ? C'est ce que prétend faire le soi-disant repreneur de SeaFrance, Philippe Louis-Dreyfus.

Et, dans une interview à RTL, il explique même que les ex-salariés de la compagnie ne seraient pas prioritairement repris mais devraient, comme les autres, envoyer un CV et que les conditions de travail seraient « moins avantageuses » qu'avant.

Avec leurs capitaux, ils imposent leurs lois, définissent les effectifs, choisissent leurs salariés et les conditions auxquelles ils les embauchent... tant qu'on accepte !

Mais les patrons ne pourront pas indéfiniment réduire les emplois, baisser les salaires, couper dans les pensions, augmenter le chômage et aggraver la crise. A un moment ils vont déclencher la tempête sociale et c'est là que tout le monde verra que si on a besoin des travailleurs (ouvriers, employés, techniciens, ingénieurs...) pour faire fonctionner la société, on n'a pas besoin des capitalistes.

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